Avec la fin annoncée du support de Windows 10 en octobre 2025, les entreprises se trouvent à un tournant majeur.
Elles doivent non seulement planifier la migration vers Windows 11, mais aussi repenser leur façon de gérer et sécuriser les postes de travail.
Dans ce contexte, la virtualisation apparaît comme une voie d’avenir : elle permet de prolonger la durée de vie du matériel, d’unifier les environnements utilisateurs et de renforcer la sécurité.
Microsoft propose deux solutions phares pour cela : Windows 365 (Cloud PC) et Azure Virtual Desktop (AVD).
Ces deux technologies offrent un accès à un poste Windows complet hébergé dans le cloud, depuis n’importe quel appareil.
Mais leurs objectifs, leurs niveaux de gestion et leurs modèles économiques diffèrent, et le choix de l’une ou l’autre dépendra de vos besoins : simplicité et stabilité, ou flexibilité et optimisation.
🎯 Objectifs et approche
- Windows 365 est une solution SaaS (Software as a Service) qui simplifie au maximum la gestion : chaque utilisateur dispose d’un PC virtuel personnel, prêt à l’emploi et administré via Intune.
👉 Idéal pour les PME ou les organisations recherchant simplicité et coûts prévisibles. - Azure Virtual Desktop, à l’inverse, est une solution IaaS (Infrastructure as a Service) offrant une flexibilité totale : tu configures toi-même les machines virtuelles, le réseau, la sécurité, les images, etc.
👉 Parfait pour les grandes structures ou les équipes techniques qui veulent personnaliser leur environnement et optimiser leurs coûts.
⚙️ Différences clés
- Mode d’attribution : Windows 365 attribue un Cloud PC unique à chaque utilisateur (single-session).
AVD peut héberger plusieurs utilisateurs sur une même machine (multi-session), ce qui réduit les coûts. - Gestion & complexité : Windows 365 se déploie en quelques clics via Microsoft Endpoint Manager.
AVD demande une maîtrise d’Azure : configuration du réseau, des images, de la sécurité, etc. - Coût : Windows 365 fonctionne sur un abonnement fixe mensuel par utilisateur.
AVD adopte un modèle pay-as-you-go : on ne paie que les ressources réellement consommées. - Flexibilité & personnalisation : limitée sur Windows 365, très avancée sur AVD (VM, stockage, réseau, images personnalisées, autoscaling…).
- Scénarios d’usage :
- Windows 365 : télétravail, déploiement rapide, collaborateurs externes, PME.
- AVD : environnements partagés, test/développement, entreprises multi-sites, besoins techniques avancés.
🧩 Tableau comparatif
Critère | Windows 365 | Azure Virtual Desktop (AVD) |
Mode d’attribution | Un PC dédié par utilisateur (single-session) | Poste dédié ou partagé (multi-session) |
Gestion de l’infrastructure | Aucune (mode SaaS) | Gestion complète d’Azure : VM, réseau, stockage, AD (IaaS) |
Complexité de déploiement / administration | Simple et rapide via Intune | Plus complexe : configuration des machines, profils, sécurité, réseau |
Personnalisation / flexibilité | Limitée | Très élevée (taille VM, images personnalisées, réseau, autoscaling) |
Prise en charge du multi-session | Non | Oui |
Réseau / sécurité / intégration AD | Limitées | Contrôle complet du réseau et des profils utilisateurs |
Modèle de coût | Fixe mensuel par utilisateur, prévisible | Variable selon l’usage (heures, ressources), optimisable |
Cas d’usage typiques | PME, télétravail, simplicité | Grandes entreprises, environnements partagés, besoins techniques |
Conclusion
- Choisissez Windows 365 pour sa simplicité, sa rapidité de déploiement et ses coûts maîtrisés.
- Optez pour AVD si vous cherchez une solution flexible, hautement configurable et optimisable à grande échelle.
