Avez-vous déjà entendu l’expression « numérique responsable » ? Laissez-moi vous dire qu’il ne s’agit pas seulement d’atténuer les effets de l’informatique sur l’environnement. En effet, il s’agit également d’aborder les aspects sociaux et économiques de la technologie pour une personne et une société. Au fil du temps, les gens ont commencé à utiliser le mot « durable » dans une perspective environnementale.
Le numérique responsable se divise en trois catégories. Les voici :
Green IT 1.0
Avec ce modèle, l’objectif est de réduire l’empreinte écologique, économique et sociale de l’informatique par une amélioration continue. Il s’agit d’une approche des produits numériques qui intègre les performances environnementales et sociales.
Green IT 1.5
Il s’agit de réduire physiquement l’empreinte écologique, économique et sociale d’une entreprise en l’améliorant continuellement. La France n’a pas encore réussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans deux domaines critiques : Le nombre de kilomètres parcourus par ses employés et la surface de ses bureaux.
Dans Green IT 1.5, l’objectif est de soutenir la stratégie de développement durable de l’entreprise en proposant un logiciel qui suit sa stratégie RSE, c’est-à-dire sa gestion et son reporting. Il évalue également l’adhésion au Développement Durable des fournisseurs de l’entreprise, les achats, et autres exigences réglementaires. En déployant tous ces outils, la SIDD se crée.
Green IT 2.0
Grâce à la technologie numérique, l’économie, l’environnement et la société peuvent être améliorés en réduisant l’empreinte économique, écologique et sociale d’un produit ou d’un service. Par exemple, l’ajout d’une fonction d’écoconduite au GPS de votre voiture. Nous nous intéressons ici à la réduction des impacts commerciaux dus aux TIC. Dans le cas d’un nouveau modèle radical et non d’une simple optimisation, on parle d’éco-innovation de rupture.